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Ingérence: la Chambre adopte une motion pour élargir l'enquête publique

durée 16h10
11 juin 2024
The Canadian Press, 2024
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Par The Canadian Press, 2024

OTTAWA — Une motion bloquiste visant à ce que la portée de l'enquête publique sur l'ingérence soit élargie afin qu'elle se penche sur les révélations voulant que «certains parlementaires» aient, «sciemment ou par ignorance volontaire», participé à des manœuvres perturbatrices d'États étrangers, a été adoptée à la quasi-unanimité mardi.

Conformément à ce que les libéraux et néo-démocrates avaient signalé la veille, il ont appuyé le texte. Les conservateurs, malgré qu'ils aient tenté, en vain, de modifier la proposition du Bloc québécois, ont voté en faveur.

Parmi les députés qui étaient présents en Chambre ou virtuellement, seuls les deux membres du Parti vert se sont opposés.

La motion entérinée soutient que la Chambre réclame une révision du mandat de la commission présidée par la juge Marie-Josée Hogue pour «lui permettre d’enquêter sur les institutions démocratiques fédérales du Canada, incluant les parlementaires de la Chambre des communes élus lors des 43e et 44e législatures ainsi que les parlementaires siégeant au Sénat».

Cette demande fait écho à un rapport fracassant du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (CPSNR) publié la semaine dernière. Les auteurs ont écrit avoir «vu des renseignements inquiétants selon lesquels certains parlementaires sont, aux dires des services du renseignement, des participants mi-consentants ou volontaires aux efforts d’ingérence des États étrangers dans la politique du pays».

Le CPSNR a donné en exemple des gestes allégués celui d'«accepter sciemment ou par ignorance volontaire des fonds ou des avantages de missions étrangères ou de leurs mandataires qui sont passés par plusieurs mains ou sont autrement déguisés pour en dissimuler la source».

La Presse Canadienne