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L'avocate de Grenon plaide qu'il n'avait pas prémédité le meurtre de Guylaine Potvin

durée 15h27
15 février 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

SAGUENAY, Qc — L'avocate de Marc-André Grenon, accusé du meurtre au premier degré de Guylaine Potvin, au Saguenay en 2000, a déclaré au jury que son client admettait l'avoir tuée, après s'être introduit par effraction dans son appartement, mais il nie toute préméditation dans le meurtre.

Me Karine Poliquin a également soutenu que si un contact sexuel a eu lieu, il se serait produit après le décès de l'étudiante de 19 ans.

Cet argument a été présenté mercredi après-midi lors des plaidoiries finales au procès de Grenon, accusé d'avoir agressé sexuellement et tué Guylaine Potvin, en avril 2020, dans l'appartement de l'étudiante à Jonquière, aujourd'hui un arrondissement de Saguenay.

Le Code criminel définit le meurtre au premier degré comme un meurtre «commis avec préméditation et de propos délibéré». Mais un meurtre est aussi du «premier degré» lorsque la mort est causée «en commettant ou tentant de commettre une agression sexuelle», entre autres infractions.

Me Poliquin, qui n'a appelé aucun témoin à la barre lors du procès, a soutenu mercredi que Grenon était entré dans l'appartement de Guylaine Potvin pour commettre un cambriolage, et qu'il l'avait tuée lors d'une altercation physique.

Selon l'avocate, la preuve de la Couronne ne prouve pas hors de tout doute raisonnable que Grenon a agi avec préméditation ou qu'il a agressé sexuellement la victime avant sa mort.

Me Poliquin a donc recommandé aux jurés de déclarer Grenon coupable de meurtre au deuxième degré.

Le juge François Huot, de la Cour supérieure, donnera lundi ses dernières directives au jury, qui sera ensuite isolé jusqu'à ce qu'il rende son verdict.

La Presse Canadienne