Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

La Couronne a présenté sa preuve au procès de Grenon, accusé de meurtre au Saguenay

durée 12h40
2 février 2024
La Presse Canadienne, 2024
durée

Temps de lecture   :  

1 minute

Par La Presse Canadienne, 2024

SAGUENAY, Qc — La Couronne a terminé de présenter sa preuve, vendredi matin, au procès de Marc-André Grenon, accusé d'avoir agressé sexuellement et assassiné Guylaine Potvin, une étudiante de 19 ans, au Saguenay il y a près de 24 ans.

Le procureur Pierre-Alexandre Bernard a déclaré aux jurés que la Couronne avait complété la présentation de sa preuve après le témoignage de la biologiste judiciaire Caroline Paquet.

Le juge François Huot, de la Cour supérieure, a ensuite accordé un délai aux avocats de Grenon, qui annonceront lundi s'ils présenteront une défense.

On a appris au procès que des policiers avaient arrêté l'accusé en 2022 à Granby, 22 ans après le meurtre, lorsqu'un nouvel outil de recherche du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale du Québec a suggéré que l'ADN prélevé sur la scène du crime en 2000, mais jamais identifié, pourrait être lié au patronyme Grenon.

La biologiste judiciaire Paquet a témoigné que les échantillons d'ADN obtenus par la suite auprès de Grenon correspondaient à ceux prélevés à plusieurs endroits sur les lieux du crime en avril 2000, notamment sous les ongles de la victime, sur un t-shirt qu'elle portait et sur une boîte de préservatifs.

Grenon, âgé de 49 ans, qui a plaidé non coupable, a été accusé après que l'ADN sur deux pailles qu'il avait jetées à sa sortie d'une salle de cinéma aurait été comparé à des échantillons prélevés en 2000 sur la scène du crime.

La Presse Canadienne