Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

La ministre des Femmes refuse de commenter le comportement de la députée Vandenbeld

durée 17h01
8 août 2024
La Presse Canadienne, 2024
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — La ministre fédérale des Femmes ne fera aucun commentaire sur le tumulte causé à un comité des Communes qui était censé discuter de la violence contre les femmes, la semaine dernière, et qui a plutôt sombré dans le chaos partisan.

Deux témoins appelées à discuter de violence faite aux femmes, Megan Walker et Cait Alexander, ont claqué la porte de la réunion du comité, ébranlées, alors que les députées se chamaillaient sur des questions de procédures.

Les deux femmes ont écrit cette semaine aux chefs des partis fédéraux cette semaine pour dénoncer le comportement des députées et exiger des mesures concrètes sur le fond de la question.

Elles ont dirigé leur colère contre la députée libérale Anita Vandenbeld, qui a déclenché une bataille procédurale au sein du comité en proposant une motion pour reprendre le débat sur le droit à l'avortement, plutôt que de suivre l'ordre du jour et discuter de violence familiale.

Mme Vandenbeld a soutenu dans une lettre ouverte publiée cette semaine qu'elle répondait aux manigances procédurales des conservateurs, qu'elle a accusés de «détourner» le processus du comité à leurs propres fins partisanes.

La députée libérale soutient qu'elle croyait que des «pièges» étaient tendus par des politiciens d'extrême droite et elle a insisté sur le fait que ses actions visaient à défendre le processus parlementaire. Elle s'est par ailleurs excusée d'avoir joué un rôle dans l'aggravation du traumatisme des deux femmes venues justement témoigner de leurs souffrances.

La ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, Marci Ien, est restée muette sur cet incident parlementaire. Elle a simplement indiqué dans une déclaration écrite que les comités parlementaires sont indépendants et que son parti s'opposait à la violence.

Alessia Passafiume, La Presse Canadienne