La STM annonce l'abolition de 300 postes alors que deux grèves s'annoncent

MONTRÉAL — La Société de transport de Montréal annonce l’abolition de 300 postes, alors que deux grèves s’annoncent en novembre, de la part des employés d’entretien et de la part des chauffeurs d’autobus.

En conférence de presse jeudi, la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, a indiqué qu’elle devait trouver 56 millions $ pour l’année 2026, alors que ses coûts de main-d’œuvre représentent 70 % de son budget.

Elle a précisé qu’une bonne partie de ces 300 postes étaient déjà vacants, et que certaines des personnes touchées seraient relocalisées.

Par ailleurs, la direction de la STM a demandé la médiation dans la négociation avec les chauffeurs d’autobus.

Le syndicat qui représente les 2400 employés d'entretien a annoncé sa troisième grève depuis le mois de juin, qui doit commencer le soir du 31 octobre pour se terminer le 28 novembre.

Le syndicat qui représente les 4500 chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro a annoncé trois jours de grève, en novembre.

Avant que ces grèves puissent avoir lieu, le Tribunal administratif du travail devra trancher à savoir si les services essentiels proposés seront suffisants pour ne pas mettre en danger la santé ou la sécurité du public. Aucun débrayage ne peut avoir lieu tant que le Tribunal n'a pas rendu sa décision à cet effet.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne