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Le chef du PQ doit réfléchir sur le moment du référendum, selon Bouchard

durée 14h12
21 août 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

MONTRÉAL — L’ancien premier ministre du Québec, Lucien Bouchard, conseille au chef du Parti québécois (PQ) de reconsidérer sa promesse de tenir un référendum sur la souveraineté dès son premier mandat s’il devient premier ministre.

L'ancien chef du Bloc québécois et ex-premier ministre péquiste a formulé ces commentaires lors d'entrevues accordées mercredi à Radio-Canada. Il était dans les médias en tant que négociateur pour la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ).

M. Bouchard a affirmé que le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, devrait «réfléchir sérieusement» avant de maintenir son engagement de tenir un référendum d’ici 2030 s’il remporte les élections de l’année prochaine.

«Je fais confiance au bon jugement de M. Plamondon pour réexaminer la question pis prendre une décision dans le sens de l'intérêt public», a-t-il répondu succinctement à l'animateur Patrice Roy, après avoir longtemps hésité à répondre.

L’ancien premier ministre laisse entendre qu’il pourrait être difficile pour le PQ d’être élu si un référendum devenait l’enjeu central de la campagne, ajoutant qu’une telle possibilité serait un «cadeau» aux libéraux du Québec.

«Les libéraux carburent au référendum, il n'y a rien de plus formidable pour eux», a-t-il expliqué au micro d'Alec Castonguay à l'émission «Midi Info».

«Ils vont parler du référendum tout le long de la campagne, ils vont sortir leurs passeports!»

Il a rappelé également que les référendums ratés de 1980 et 1995 avaient entraîné de douloureux revers pour le mouvement souverainiste.

M. Bouchard affirme que M. St-Pierre Plamondon devrait se demander si la population est prête à un référendum et s'il existe une chance raisonnable de voir le camp du «oui» l'emporter.

«Dans le fond, le plus important, est-ce que la population est prête à faire un référendum? Est-ce qu'on a des chances raisonnables de gagner?», a-t-il dit à M.Castonguay.

Il a toutefois ajouté qu'il «respecte» le chef péquiste et qu'il avait une «grande décision à prendre».

La Presse Canadienne