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Le chef libéral de la Nouvelle-Écosse promet une réduction de la taxe de vente

durée 13h27
10 février 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

HALIFAX — Le chef du Parti libéral de la Nouvelle-Écosse promet de réduire de deux points de pourcentage la taxe de vente harmonisée si son parti gagne les prochaines élections générales.

Dans un discours prononcé vendredi soir à l'occasion du congrès annuel du parti, Zach Churchill a dit avoir formulé cette promesse parce que les Néo-Écossais traversent des «temps difficiles».

Il a indiqué aux délégués que la taxe de vente passerait de 13 % à 15 %. Il s'agirait du taux le plus faible dans le Canada atlantique.

Selon M. Churchill, cette réduction permettrait à chaque individu d'épargner environ 650 $ par année. 

Réduire la taxe de vente priverait la province de revenus totalisant environ 500 millions $ par année. Le budget de la province s'élève à environ 14,5 milliards $.

M. Churchill estime que cette baisse serait compensée par une hausse de la consommation et par une augmentation des transferts fédéraux. 

«Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a récolté plus d'argent des contribuables au cours des deux dernières années par l'entremise de l'impôt et des frais imposés aux biens et services. Nous sommes dans une très bonne position pour réduire les taxes et retourner un peu de cet argent aux Néo-Écossais de façon de responsable.»

Les prochaines élections générales ne devraient pas se dérouler avant juillet 2025 en Nouvelle-Écosse.

Le chef de l'Opposition dit s'être déplacé dans toutes les régions de la province où il a rencontré des étudiants qui ne pouvaient pas faire leur course, des personnes âgées qui ne peuvent entretenir leur maison et des immigrants devant vivre dans des chambres d'hôtel à cause des loyers élevés.

M. Churchill avance que malgré la croissance économique que la province vit, la population se retrouve au beau milieu du pire choc économique de notre époque. Elle subit aussi un «haut degré d'incertitude».

Il mentionne que le coût de l'énergie a crû de 14 % au cours des dernières années, que les loyers avaient augmenté, que l'inflation a atteint des sommets et que les droits de mutation grimpaient.

Pendant ce temps, la province a gelé l'aide aux revenus et réduit les rabais pour le chauffage.

La Presse Canadienne