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Le climat de travail s'améliore au sein de l'OIF, selon sa secrétaire générale

durée 14h27
11 juin 2024
The Canadian Press, 2024
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Par The Canadian Press, 2024

MONTRÉAL — La secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) assure que le climat de travail s'est amélioré depuis la publication d'un rapport faisant état de harcèlement à l'intérieur de ses murs.

«Nous sommes loin d'où on était il y a un an. (...) En tant que cheffe de l'institution, j'ai été très claire dans mes propos personnels depuis mon arrivée qu'il y aurait zéro tolérance pour toutes sortes de harcèlement et de mise à mal du système du vivre ensemble», a affirmé Louise Mushikiwabo, mardi, à Montréal.

La secrétaire générale de l'OIF a tenu ces propos lors d'une conférence de presse portant sur le lancement d'une mission économique et commerciale au Québec qui a lieu cette semaine.

En mars 2023, Radio-Canada rapportait des chiffres d'une consultation menée auprès des employés de l'OIF, qui montraient que plusieurs répondants disaient croire avoir été victimes de harcèlement moral au travail ou de harcèlement sexuel.

Mme Mushikiwabo a indiqué mardi que l'organisation a entrepris il y a un an et demi une réforme touchant la gestion des ressources humaines.

«Nous avons depuis adopté et pris le temps d'expliquer à notre personnel notre nouvelle politique contre le harcèlement de tous genres. (...) Nous sommes peut-être à un meilleur endroit qu'il y a quelques années. Je crois qu'on peut toujours améliorer la gouvernance», a-t-elle déclaré.

À ses côtés, la ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie, Martine Biron, a mentionné avoir partagé la position du Québec dans ce dossier lors de discussions avec Mme Mushikiwabo.

«J'ai senti qu'elle nous entendait et il y a des gestes qui ont été posés au fil du temps, il y en a d'autres qui vont être posés parce que c'est perfectible», a-t-elle affirmé.

Chaque dollar investi dans la Francophonie internationale rapporte plus du double au Québec, qui est membre et contributeur de l'OIF, a soutenu Mme Biron, réitérant l'importance de l'institution.

Frédéric Lacroix-Couture, La Presse Canadienne