Le CTC demandera des comptes aux politiciens prétendant défendre la classe ouvrière

OTTAWA — Le Congrès du travail du Canada (CTC) exhorte les syndicats à demander des comptes aux politiciens s'autoproclamant les défenseurs de la classe ouvrière du pays.

La présidente du CTC, Bea Bruske, n'a identifié aucun politicien dans une note qu'elle a envoyée vendredi à ses 50 syndicats affiliés, dont l'Alliance de la Fonction publique du Canada et le Syndicat canadien de la fonction publique.

La note a été transmise alors que le chef du Parti conservateur canadien, Pierre Poilievre, présente son parti comme étant le bon choix pour la classe ouvrière, une affirmation que plusieurs détracteurs souhaitent infirmer.

Mme Bruske invite les chefs syndicaux à promouvoir des mesures législatives qui aideront les travailleurs à fonder une unité ou à adhérer à un syndicat existant. 

Le CTC se rassemblera la semaine prochaine afin d'établir une stratégie électorale.

En raison de la position minoritaire du gouvernement libéral à la Chambre des communes, des élections peuvent être déclenchées à n'importe quel moment, mais pas plus tard qu'en octobre 2025.

Mme Bruske souhaite que les travailleurs puissent participer aux prises de décision. Elle prône aussi une réforme de l'assurance-emploi, un renforcement du Régime de pension du Canada et une mise à jour du Code du travail canadien.

Stephanie Taylor, La Presse Canadienne