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Le CUSM tient sa clinique ophtalmologique gratuite annuelle, samedi

durée 15h19
7 juin 2024
The Canadian Press, 2024
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2 minutes

Par The Canadian Press, 2024

MONTRÉAL — Pour favoriser l'accès à des soins liés à la santé oculaire, le Département d'ophtalmologie du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) organise samedi sa 21e clinique ophtalmologique gratuite.

Des étudiants en médecine, des médecins, des infirmières et des techniciens seront sur les lieux pour dépister, et éventuellement soigner, des problématiques oculaires comme les cataractes, le glaucome ou la rétinopathie diabétique.

«Nous sommes très enthousiastes puisque, selon certaines statistiques, 60 % des Canadiens ne consultent pas un ophtalmologiste chaque année», a affirmé le Dr Guillermo Rocha, directeur du Département d’ophtalmologie et des sciences de la vision de l’Université McGill et chef de l’ophtalmologie au CUSM.

«Ce qui ne signifie pas nécessairement qu'il n'y a pas assez de prestataires de soins ophtalmologiques, mais que les personnes ne sont peut-être pas conscientes de l'importance d'effectuer des examens réguliers et de subir des tests de manière régulière ou routinière afin de détecter des maladies», a-t-il ajouté.

Les personnes qui voudront obtenir des soins pourront se rendre au Centre académique de santé de l'œil de McGill, sur le boulevard Maisonneuve Ouest, à Montréal, entre 9 h 00 et 16 h00 samedi, munis de leur carte d'assurance maladie et de leur carte d'hôpital du CUSM.

«Nous ciblons le groupe qui a le plus de mal à prendre conscience des possibilités de soins oculaires. Malheureusement, beaucoup de ces personnes sont issues de milieux socio-économiques défavorisés et n'ont qu'un accès limité aux soins de la vue», a dit le Dr Rocha.

Selon lui, les missions de professionnels de la santé dans d'autres pays font souvent partie des discussions, alors que des problématiques d'accès aux soins se font aussi sentir dans des villes comme Montréal.

«Le concept de programmes de proximité a évolué au fil des ans. Il est passé de global à local. Parfois, nous combinons ces deux termes. Nous appelons cela des initiatives ''glocales'', car la promotion de la santé se fait en quelque sorte à l'échelle globale, mais nous le faisons localement avec les mêmes principes dans une clinique qui est déjà bien établie et qui fournit des services, de l'éducation et de la recherche, pas à de nombreux membres de notre communauté», a-t-il expliqué.

Les patients qui se rendront à la clinique pour obtenir des soins ne seront pas laissés à eux-mêmes s'ils ont besoin d'un suivi pour traiter leur condition. Ils pourront recevoir d'autres soins au CUSM, ou ils seront référés ailleurs.

Heureusement, la plupart des conditions qui affectent la vue peuvent être traitées ou prévenues.

«Par exemple, les cataractes peuvent être traitées, le glaucome peut être géré s'il est détecté tôt, la rétinopathie diabétique, qui survient chez les personnes dont le diabète est mal contrôlé, peut être gérée et nous pouvons fournir d'autres services», a expliqué le Dr Rocha.

Le CUSM a indiqué, par voie de communiqué, recevoir plus de 130 patients lors de cette clinique d'une journée chaque année.

Coralie Laplante, La Presse Canadienne