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Le juge en chef Richard Wagner fait de la politique, accuse le Parti québécois

durée 13h38
4 juin 2024
The Canadian Press, 2024
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Par The Canadian Press, 2024

QUÉBEC — Le juge en chef de la Cour suprême du Canada, Richard Wagner, fait de la politique lorsqu'il laisse entendre que des élus québécois ont sombré dans la désinformation, estime Paul St-Pierre Plamondon.

En point de presse mardi, le chef du Parti québécois (PQ) a dit trouver «inquiétante» la sortie du juge Wagner, qui ne respecte pas son «devoir de réserve» et fait preuve de «partialité», selon lui.

Lundi, le juge Wagner a laissé entendre que la motion de l'Assemblée nationale dénonçant l'emploi de l'expression «personne ayant un vagin» dans un jugement de la Cour suprême était «un exemple clair de désinformation».

Il a reproché aux élus québécois de ne pas avoir lu le jugement en question.

«Je l'ai lu (...) et (...) il y a bel et bien l'expression "personne ayant un vagin", au lieu de parler d'une femme. (...) Ces affirmations ne sont pas normales de la part du pouvoir judiciaire, qui ne devrait (...) pas faire de la politique», s'est insurgé M. St-Pierre Plamondon.

Pour leur part, le Parti libéral du Québec (PLQ) et Québec solidaire (QS) ont dit regretter d'avoir voté, en mars dernier, pour la motion de la ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron.

«La ministre, elle est tombée dans un piège ce jour-là en n'allant pas lire le jugement. Elle a entraîné l'Assemblée nationale dans ce piège», a dénoncé la co-porte-parole de QS par intérim, Christine Labrie.

Caroline Plante, La Presse Canadienne