Le jury a amorcé ses délibérations au procès de Grenon, accusé de meurtre au Saguenay
Temps de lecture :
2 minutes
Par La Presse Canadienne, 2024
SAGUENAY, Qc — Les jurés ont commencé à délibérer, mardi, au procès de Marc-André Grenon, accusé d'avoir agressé sexuellement et tué Guylaine Potvin en 2000, au Saguenay.
Le juge François Huot, de la Cour supérieure, a terminé mardi de donner ses directives aux jurés, au palais de justice de Chicoutimi, à Saguenay.
Grenon, âgé de 49 ans, est accusé d'avoir agressé sexuellement et tué Guylaine Potvin dans l'appartement de l'étudiante de 19 ans en avril 2000 à Jonquière, aujourd'hui un arrondissement de Saguenay.
La Couronne souhaite que Grenon soit reconnu coupable de meurtre au premier degré parce qu'il aurait tué la victime au cours d'une agression sexuelle qui aurait commencé alors qu'elle dormait dans son lit.
La défense a admis au procès que Grenon était entré par effraction dans l'appartement de la victime et qu'il l'avait tuée, mais soutient que la jeune femme était morte lors de la tentative de vol. La défense souhaite donc que Grenon soit reconnu coupable de l'accusation réduite de meurtre au deuxième degré.
Le juge Huot a rappelé au jury qu'un meurtre au premier degré est un meurtre commis avec préméditation et de propos délibéré. Mais il leur a aussi expliqué qu'un meurtre peut être de «premier degré» lorsque la mort est causée en commettant une agression sexuelle, entre autres infractions.
Les meurtres au premier et au deuxième degrés sont tous les deux passibles automatiquement d'une peine d'emprisonnement à perpétuité, mais dans le cas du premier degré, il n'y a aucune possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Pour le meurtre au deuxième degré, une libération conditionnelle est possible après 10 ans de prison.
La Presse Canadienne