Le PQ va dévoiler son option pour la monnaie d'un éventuel Québec souverain

QUÉBEC — Le Parti québécois (PQ) va dévoiler un deuxième chapitre de son Livre bleu qui portera sur la monnaie d’un éventuel Québec souverain lors de son Conseil national qui se déroule à Sherbrooke en fin de semaine.

«Nous avons évalué les avantages et désavantages de trois scénarios pour la devise d’un Québec indépendant. Notre conclusion sera présentée», a indiqué la directrice des communications du PQ, Laura Chouinard-Thuly, dans une déclaration écrite transmise à La Presse Canadienne.

Le PQ a révélé le volet international de son Livre bleu sur le Québec souverain la semaine dernière.

En bref, s’il prend le pouvoir, le PQ veut tout mettre en œuvre pour s’assurer que le Québec soit reconnu rapidement advenant un Oui à un référendum dans un premier mandat.

Avant même le référendum, il ouvrirait des représentations dans deux fois plus de pays qu’actuellement, soit de 19 à 38, pour mettre en place un réseau d’influence.

Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, martèle qu’il tiendra un référendum dans un premier mandat, même si une majorité de Québécois sont défavorables à l’indépendance, selon les sondages.

Le PQ pourra-t-il ravir Sherbrooke?

Tenir ce Conseil national à Sherbrooke n’est certainement pas un hasard pour le PQ.

La circonscription de Sherbrooke est détenue par la députée de Québec solidaire (QS) Christine Labrie depuis 2018.

Or, un récent sondage Pallas Data montre que le parti de gauche pourrait perdre ce comté au profit du PQ.

Le coup de sonde place les péquistes en première place avec 27 % alors que QS se retrouve en quatrième position avec seulement 10 %. Le Parti libéral du Québec occupe la deuxième place avec 20 %.

Pour sa part, l’agrégateur de sondages Qc125 place le PQ également en première position dans Sherbrooke avec 32 %, mais avec seulement trois points d’avance sur les libéraux. QS n'obtient que 16 % des votes.

Christine Labrie a d’ailleurs annoncé il y a quelques mois qu’elle ne se représentera pas en 2026.

Thomas Laberge, La Presse Canadienne