Le président de Stellantis interrogé à Ottawa sur la délocalisation de la production

OTTAWA — Le président de Stellantis affirme que la décision de délocaliser la production du Jeep Compass de Brampton, en Ontario, vers l'Illinois, aux États-Unis, «n'a pas été prise à la légère».

S'adressant mercredi aux députés lors d'une réunion du Comité permanent de l'industrie et de la technologie de la Chambre des communes, Jeff Hines a déclaré que l'entreprise étudiait des solutions pour réintégrer les travailleurs licenciés.

Le gouvernement fédéral a indiqué la semaine dernière qu'il limitait le nombre de véhicules que Stellantis et General Motors peuvent importer en franchise de droits de douane après que les deux entreprises ont réduit leurs activités au Canada.

Ottawa a annoncé une réduction de 24 % du quota de remise de droits pour GM et de 50 % pour Stellantis.

Soulignant que l'entreprise offre des possibilités de transfert aux travailleurs, M. Hines a déclaré que Stellantis souhaite trouver une solution pour offrir un «emploi durable à long terme» aux personnes licenciées à Brampton.

L'usine de Brampton, qui est à l'arrêt depuis début 2024 afin de se préparer à la nouvelle chaîne de production, comptait environ 3000 employés avant sa fermeture.

— Avec des informations de Dylan Robertson

Catherine Morrison, La Presse Canadienne