Le procès se penche sur les réseaux sociaux lors du «convoi de la liberté»

OTTAWA — Le procès pénal des organisateurs du «convoi de la liberté», Tamara Lich et Chris Barber, devrait reprendre jeudi avec un examen approfondi d’une montagne de preuves recueillies par la police sur les réseaux sociaux pendant la manifestation.

Mme Lich et M. Barber font face à des accusations liées à leur rôle dans l’organisation de la manifestation contre les restrictions sanitaires liées à la COVID-19 l’année dernière, qui a bloqué les rues d’Ottawa pendant des semaines avec de gros camions et des campements.

La Couronne devrait entendre la sergente Joanne Pillotte de la police d’Ottawa, qui a collecté des vidéos sur les réseaux sociaux tout au long des semaines de protestation auprès des organisateurs, des manifestants et des résidents. 

Le tribunal s’attend également à entendre d’autres témoignages de l’agente Isabelle Syr, qui a assuré la liaison entre la police et les manifestants pendant le «convoi de la liberté».

Elle a déclaré à la cour mercredi qu’elle avait été submergée par le volume d’informations qui parvenaient à son bureau avant l’arrivée du convoi, mais qu’elle avait tout de même été surprise par le nombre de manifestants qui sont arrivés et par la durée de leur présence.

Le procès devrait se poursuivre pendant encore deux semaines.

Laura Osman, La Presse Canadienne