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Le solidaire Sol Zanetti exhorte Ottawa à «rester de son bord» pour le référendum

durée 10h41
4 décembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

QUÉBEC — Alors que le gouvernement fédéral a amorcé une réflexion en vue du prochain référendum sur la souveraineté, les partis indépendantistes à l'Assemblée nationale l'ont exhorté à respecter les règles, le porte-parole solidaire Sol Zanetti allant même jusqu'à dire à Ottawa de «rester de son bord».

Radio-Canada a révélé jeudi que le gouvernement Carney avait entamé des discussions sur la façon de répondre au discours du Parti québécois (PQ), en prévision d'un éventuel référendum. Le diffuseur public cite une source anonyme qui explique qu'Ottawa ne veut pas être pris de court advenant une victoire des péquistes aux élections de 2026.

Interrogés sur le sujet, le PQ et Québec solidaire ont dit espérer que le gouvernement se comporte mieux qu'en 1995, une consultation qui a laissé un goût amer au mouvement souverainiste, notamment en lien avec les dépenses du gouvernement fédéral.

«Le gouvernement canadien semble considérer que c'est de ses affaires. Ça, on va le regarder, parce qu'on le sait, la dernière fois, le camp du Non, il a triché hors Québec», a tonné M. Zanetti en point de presse jeudi matin.

«Nous allons défendre le Québec. Cette consultation-là ne concerne que les Québécoises et les Québécois, ça ne vous regarde pas, restez de votre bord, pis on va vous "checker"», a-t-il renchéri.

De son côté, le PQ a jugé «normal» que le gouvernement fédéral se prépare, mais il l'a incité à agir «selon les règles», étant donné qu'il s'agit d'un «exercice démocratique».

«On se prépare nous aussi, mais à la différence du fait que nous, on va le faire proprement, a soutenu le député péquiste Alex Boissonneault. Si le passé est garant de l'avenir, c'est que ce sera pas propre à Ottawa.»

Le Parti libéral du Québec estime pour sa part que le gouvernement fédéral ne fait rien de mal en se préparant à cette possibilité.

Le député André A. Morin juge «tout à fait logique et normal» d'élaborer un contrepoids au mouvement souverainiste en vue d'un référendum.

En mêlée de presse plus tard, son chef Pablo Rodriguez a refusé d'évoquer la possibilité d'un prochain référendum car son travail, dit-il, est de remporter les prochaines élections pour éviter cette avenue.

La Presse Canadienne