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Le SPGQ demande un conciliateur dans ses négociations avec Québec

durée 10h25
24 février 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

QUÉBEC — Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), qui représente 24 000 travailleurs de la fonction publique, demande l'intervention d'un conciliateur dans les négociations entourant le renouvellement de la convention collective de ses membres.

Le SPGQ est l'une des trois grandes organisations syndicales du secteur public n'ont toujours pas réglé avec le gouvernement du Québec quant au renouvellement des conventions collectives, avec le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec et la Fédération interprofessionnelle de la santé.

Dans un communiqué publié samedi matin, le président du SPGQ, Guillaume Bouvrette, a dénoncé que «rien ne bouge» après 51 rencontres de négociation.

Selon lui, le syndicat a reçu l'assurance que les négociations seraient intensifiées, mais on ne lui a proposé qu'une demi-journée de négociation dans les deux prochaines semaines.

«On nous fait miroiter les augmentations du front commun, mais elles n'ont jamais été déposées. Les offres salariales officielles sont encore à 12,7 % sur cinq ans. On en a plus qu'assez de se faire niaiser par la partie patronale», a-t-il soutenu.

Vendredi, le front commun, qui est constitué de l'APTS, de la CSQ, de la FTQ et de la CSN, a annoncé que ses membres ont accepté à 74,8 % l'entente de principe qui prévoyait des augmentations salariales de 17,4 % sur cinq ans, auxquelles s'ajoutait une clause de protection contre l'inflation, pouvant aller jusqu'à 1 % pour les trois dernières années de la convention collective si l'inflation dépasse un certain seuil.

Le SPGQ possède toujours un mandat en faveur de moyens de pression, pouvant aller jusqu'à la grève générale illimitée.

Son comité de négociation rencontrera ses instances la semaine prochaine pour faire un état de la situation et «convenir de la stratégie à adopter».

La Presse Canadienne