LeBlanc ne veut pas que les députés impliqués dans l'ingérence soient nommés
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Par The Canadian Press, 2024
OTTAWA — Le ministre fédéral des Institutions démocratiques, Dominic LeBlanc, confirme son intention de confier à une commission d'enquête permanente le soin d'examiner les allégations de collusion entre députés et agents d'ingérence étrangers.
Mais il n'accepte pas, du moins pour l'instant, la demande d'un sénateur de donner à la commissaire Marie-Josée Hogue le pouvoir de nommer publiquement les députés impliqués.
Le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement a indiqué la semaine dernière dans un rapport public que certains députés avaient sciemment aidé les efforts d'États étrangers visant à s'ingérer dans la politique canadienne.
La Chambre des communes a voté mardi en faveur d'une motion du Bloc québécois visant à ce que l'enquête fédérale examine les accusations non prouvées.
La cheffe du Parti vert, Elizabeth May, qui a une habilitation de sécurité de niveau très secret, a déclaré mardi être «extrêmement soulagée» après avoir lu une version non censurée du rapport.
Selon elle, les députés qui y sont nommés n'avaient pas sciemment l'intention de trahir le Canada.
La Presse Canadienne