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Les dirigeants autochtones estiment que le projet de loi C-5 avance trop vite

durée 20h18
16 juin 2025
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Le président de l'Inuit Tapiriit Kanatami, Nathan Obed, déplore que la «faiblesse du Canada» réside dans le fait qu'il affirme publiquement que la réconciliation avec les peuples autochtones est sa priorité absolue, puis qu'il agit comme si ce n'était pas le cas lorsqu'il présente des projets de loi comme celui sur les grands projets nationaux.

Le projet de loi C-5 permettrait au gouvernement de contourner diverses lois afin d'accélérer l'approbation de certains grands projets industriels, comme les mines, les ports et les pipelines.

Ce projet de loi est largement critiqué par les dirigeants et les membres des communautés autochtones partout au pays.

Trois dirigeants autochtones ont pris la parole au Sénat lundi, déplorant que leurs droits ne sont pas suffisamment pris en compte dans le projet de loi.

Nathan Obed, la cheffe nationale de l'Assemblée des Premières Nations, Cindy Woodhouse Nepinak, et le président de la Fédération des Métis du Manitoba, David Chartrand, souhaitent tous que le gouvernement accorde plus de temps aux groupes autochtones pour exprimer leurs inquiétudes.

M. Chartrand affirme qu'il appuiera le projet de loi, mais craint que les Métis ne bénéficient pas pleinement des avantages qu'il promet.

Alessia Passafiume, La Presse Canadienne