Les enjeux des prochaines élections pour l'Assemblée des Premières Nations

OTTAWA — Le prochain chef de l’Assemblée des Premières Nations (APN) aura pour tâche d’unifier des centaines de chefs à un moment où la réconciliation semble moins une priorité au Canada, affirme un expert en politique autochtone.

Hayden King, directeur exécutif du groupe de réflexion autochtone Yellowhead Institute, affirme que l'influence de l'APN a été mise à mal sous le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau, mais que sa politique interne a été un problème ces dernières années.

Les chefs devraient choisir un nouveau leader national en décembre, après que RoseAnne Archibald a été démise de ses fonctions en raison d'allégations selon lesquelles elle aurait créé un environnement de travail toxique.

Mme Archibald continue de nier ces allégations.

Le prochain dirigeant permanent devra restaurer la crédibilité de l'organisation et s'engager auprès du gouvernement fédéral de manière à redéfinir la priorité des intérêts des Premières Nations, explique M. King.

Jusqu'à présent, David Pratt, vice-chef de la Fédération des nations autochtones souveraines de la Saskatchewan, est la seule personne à avoir annoncé officiellement sa candidature, mais on s'attend à ce que d'autres dirigeants des Premières Nations de haut niveau fassent de même dans les semaines à venir.

La Presse Canadienne