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Les hôpitaux ontariens sont invités à admettre aux soins intensifs les 14 ans et plus

durée 12h50
3 novembre 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

TORONTO — Le grand responsable du centre de commandement des soins intensifs liés à la COVID-19 en Ontario demande aux hôpitaux qui traitent les adultes d'accepter aux soins intensifs les enfants de 14 ans et plus, dans le but de soulager la pression sur les hôpitaux pédiatriques.

Des chirurgies pourraient aussi devoir être annulées à cause de cette pression, a écrit mercredi le docteur Andrew Baker aux PDG des hôpitaux, dans une note obtenue par La Presse Canadienne.

Le docteur Baker explique que ces mesures sont prises en raison de «l'augmentation actuelle et imminente de la demande de soins intensifs pédiatriques».

Les hôpitaux pour enfants de l'Ontario ont admis récemment qu'ils étaient submergés d'enfants nécessitant des soins intensifs. Il y a actuellement 107 enfants aux soins intensifs en Ontario, dont seulement quatre avec la COVID-19.

«On s'attend à assister pendant les deux ou trois prochains mois à une augmentation significative des demandes de soutien aux soins intensifs pédiatriques, des demandes qui seront soutenues et caractérisées par des poussées imprévues qui pourraient survenir dans des délais très courts», écrit M. Baker.

«Le Centre de commandement COVID-19 des soins intensifs de l'Ontario demande que les personnes âgées de 14 ans et plus nécessitant des soins intensifs (dans le cadre d'une directive ou non) soient gérées dans des lits de soins intensifs pour adultes.»

Le docteur Baker souhaite également que les hôpitaux «soient prêts à répondre dans les 24 heures aux directives» du centre de commandement COVID-19. «Nous prévoyons que (la demande) pourrait obliger des hôpitaux à gérer leurs ressources et pourrait entraîner la nécessité de réduire le nombre de chirurgies et de procédures», a-t-il écrit.

M. Baker souligne que ces demandes sont temporaires, qu'elles correspondent à la «période de pointe prévue» et seront réévaluées toutes les deux semaines.

La ministre de la Santé, Sylvia Jones, n'a pas immédiatement répondu à une demande pour commenter le dossier.

Liam Casey, La Presse Canadienne