Les travaux de McGill interrompus pour éviter un «préjudice irréparable» aux Mohawks
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Par La Presse Canadienne, 2022
MONTRÉAL — Un juge du Québec a publié mardi les motifs écrits d’une décision rendue la semaine dernière qui a interrompu les travaux d’excavation sur un projet de l’Université McGill après qu’un groupe autochtone a fait part de ses inquiétudes concernant d’éventuelles tombes non marquées.
Le juge de la Cour supérieure Gregory Moore écrit que permettre les travaux sans prendre le temps d’élaborer un plan archéologique approprié causerait un préjudice irréparable aux plaignants mohawks qui ont initié l’affaire.
Il dit que l’identification des tombes autochtones non marquées est une priorité pour découvrir la vérité et travailler à la réconciliation, soulignant les parallèles possibles entre les services de santé et les pensionnats.
L’injonction a été accordée jeudi à l’issue d’une audience de deux jours, à la suite d’une demande formulée en mars par un groupe d’aînées de Kahnawake connu sous le nom de Mères mohawks.
Le groupe a allégué que les corps de patients autochtones de l’Institut Allan Memorial et de l’Hôpital Royal Victoria sont enterrés sur le site qui doit être réaménagé.
Lors de l’audience, les avocats représentant McGill et la Société québécoise des infrastructures ont fait valoir qu’il n’y avait aucune preuve de sépultures anonymes sur le site.
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Cet article a été produit avec le soutien financier des Bourses Meta et La Presse Canadienne pour les nouvelles.
La Presse Canadienne