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Manitoba: fin des fouilles pour retrouver deux dépouilles dans une décharge

durée 18h10
17 juillet 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

WINNIPEG — Le gouvernement du Manitoba annonce la fin des recherches des corps de deux victimes d'un tueur en série dans un site d'enfouissement de la région de Winnipeg.

En décembre, la province a commencé les fouilles dans le site d'enfouissement de Prairie Green, au nord de Winnipeg, dans le but de retrouver les dépouilles de Morgan Harris et Marcedes Myran, deux femmes autochtones tuées en 2022.

Certains de leurs restes ont été découverts sur place en février.

La province avait alors annoncé qu'elle poursuivrait les recherches dans la région afin d'en récupérer le plus possible.

Le gouvernement indique que les recherches ont finalement pris fin la semaine dernière et que des cérémonies privées avec les familles des victimes, les membres de l'équipe de recherche et le premier ministre Wab Kinew ont eu lieu lundi et mardi.

Des recherches doivent débuter bientôt dans un autre site d'enfouissement pour retrouver les restes d'une troisième victime.

«L'équipement spécialisé et le personnel compétent seront bientôt transférés au site d'enfouissement de Brady Road pour poursuivre les recherches d'Ashlee Shingoose (aussi connue sous le nom de Mashkode Bizhiki'ikwe ou Femme Bison)», a annoncé la province dans un communiqué jeudi.

Il est présumé que les restes de Mme Harris et Mme Myran se sont retrouvés à la décharge privée de Prairie Green après leur assassinat par Jeremy Skibicki.

L'an dernier, il a été reconnu coupable d'homicide au premier degré pour les meurtres de quatre femmes: Morgan Harris, Marcedes Myran, Ashlee Shingoose et Rebecca Contois.

Lors du procès, il a été révélé que Skibicki avait ciblé des femmes dans les refuges pour sans-abri de Winnipeg et jeté leurs corps dans des poubelles de son quartier. Les restes de Mme Contois ont été retrouvés dans une poubelle et dans une autre décharge.

Plus tôt cette année, la police a identifié Mme Shingoose, dont le nom n'avait pas été révélé lors du procès. Elle était appelée Mashkode Bizhiki'ikwe, ou Femme Bison, un nom qui lui avait été donné par des membres de la communauté autochtone.

Brittany Hobson, La Presse Canadienne