Montréal devra s'expliquer sur la fermeture soudaine de terrasses lors du Grand Prix

MONTREAL — L'administration de Montréal est confrontée à des questions après que les agents de prévention des incendies ont ordonné à un certain nombre de restaurants de fermer leurs aires de repos extérieures bondées pendant le week-end chargé du Grand Prix de Formule 1.

Le groupe d'opposition à la mairie Ensemble Montréal joint sa voix à ceux qui demandent à l'administration Plante et aux pompiers d'expliquer pourquoi les clients, choqués, ont été expulsés des terrasses de la rue Peel vers 21 heures, vendredi, lors de l'une des nuits les plus occupées de l'année.

Sandra Ferreira a publié vendredi une vidéo, en larmes, sur les réseaux sociaux décrivant comment des policiers en uniforme sont arrivés au Ferreira Café, qui appartient à sa famille, et lui ont ordonné de dégager le coin salon extérieur parce qu'il n'était pas conforme aux règlements municipaux.

Elle a dit qu'il y avait eu quelques échanges avec les inspecteurs sur l'emplacement des terrasses et des tentes qui les recouvraient au cours des semaines précédant la course de Formule 1 à Montréal, mais elle avait l'impression que son installation avait été autorisée.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a déclaré que la Ville rencontrait les parties concernées pour découvrir ce qui s'est passé, mais elle affirme qu'il est clair qu'il y a eu un gros problème de communication.

Ensemble Montréal croit que la réunion devrait se tenir devant le conseil municipal afin que le public puisse obtenir des réponses sur ce qu'il appelle un «fiasco monumental» qui a terni la réputation de la ville.

La Presse Canadienne