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Nouvelle-Écosse : deux jeunes enfants toujours portés disparus après trois semaines

durée 19h13
23 mai 2025
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

3 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

LANSDOWNE STATION — Cela fait trois semaines que deux jeunes enfants ont été portés disparus de leur domicile rural dans le nord-est de la Nouvelle-Écosse, et la police n'a pas encore indiqué si elle avait trouvé des indices permettant de les localiser.

La police croit que Lilly Sullivan, six ans, et son frère Jack, quatre ans, se sont éloignés de leur domicile familial à Lansdowne Station, en Nouvelle-Écosse, tôt le 2 mai. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a confirmé avoir reçu un appel au 911 ce jour-là à 10 h.

Pendant les cinq jours suivants, des recherches approfondies ont été menées par pas moins de 160 bénévoles formés, auxquels se sont joints des chiens pisteurs, des équipages d'hélicoptères et des policiers utilisant des drones aériens équipés d'une technologie de recherche thermique.

Les recherches ont couvert plus de cinq kilomètres carrés du terrain vallonné et densément boisé autour de Gairloch Road, à environ 140 kilomètres au nord-est d'Halifax.

Mais le 7 mai, les recherches ont été réduites, la GRC ayant annoncé qu'il y avait peu de chances que les frères et sœurs aient survécu aussi longtemps dans les bois.

Plus tard dans la journée, Daniel Robert Martell, qui s'est présenté comme le beau-père des enfants disparus, a déclaré à La Presse Canadienne avoir volontairement participé à une entrevue de quatre heures avec les enquêteurs des crimes majeurs.

«J'ai coopéré à 100 %, a-t-il raconté lors d'une entrevue à l'époque. Je leur ai donné mon téléphone. Je leur ai proposé de passer des tests de dépistage de drogues. Je leur ai proposé de passer des tests au détecteur de mensonges.»

La GRC affirme avoir fouillé des étangs et des ruisseaux autour de la station Lansdowne les 8 et 9 mai. Le 13 mai, la GRC a indiqué que certains proches des enfants figuraient parmi les personnes identifiées pour des entrevues formelles. À ce moment-là, la GRC a indiqué que les enquêteurs avaient reçu plus de 180 informations du public et que les agents avaient identifié 35 personnes à interroger formellement, dont des résidents du quartier.

La police a répété à plusieurs reprises qu'il n'y avait aucune preuve suggérant que les enfants avaient été enlevés.

La fin de semaine dernière, une centaine de bénévoles en recherche et sauvetage au sol sont retournés dans les bois pour examiner de plus près des zones spécifiques autour de la route où se trouve la maison familiale.

Les chercheurs ont indiqué que le lent et pénible travail de balayage du sol forestier avait été rendu plus difficile par les épaisses couches d'arbres renversés et imbriqués, laissés par l'ouragan Fiona en septembre 2022 dans la région.

Les dernières recherches ayant pris fin dimanche, la police a indiqué que les résultats seraient examinés attentivement par les enquêteurs et les responsables des recherches.

Par ailleurs, la disparition des enfants est devenue un sujet brûlant sur les réseaux sociaux, où les spéculations sur leur sort ont alimenté les balados et les commentaires.

La GRC a publié un communiqué vendredi indiquant que son enquête se poursuivait avec «un effectif complet de ressources, d'outils et de nombreux enquêteurs».

La GRC a confirmé qu'elle n'avait pas de plans immédiats pour d'autres recherches.

«Comme il s'agit d'une enquête en cours, nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer sur des preuves précises», indique le communiqué.

La Presse Canadienne