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Partielle dans Chicoutimi: le Parti québécois a choisi sa candidate à l'investiture

durée 16h15
23 octobre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

QUÉBEC — Le Parti québécois (PQ) a choisi sa candidate à l’investiture pour l'élection partielle dans Chicoutimi. Il s’agit de Marie-Karlynn Laflamme, qui est vice-rectrice intérimaire de l’Université du Québec à Chicoutimi.

«Je ne veux plus être spectatrice de la gestion catastrophique des finances publiques qui a lieu à Québec et à Ottawa», a affirmé la femme de 47 ans par voie de communiqué.

«Les gens de mon âge qui n’ont pas voté en 1995 se rendent bien compte que la troisième voie caquiste ne nous a menés nulle part, que la centralisation ne nous a menés nulle part, et la seule voie de passage afin de développer nos régions à la hauteur du potentiel qu’elles ont, c’est de mettre fin au gaspillage auquel on assiste à Ottawa et qu’on ramène des pouvoirs dans nos régions. La seule façon de faire cela, c’est de faire du Québec un pays», a-t-elle ajouté.

Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, était de passage jeudi à Saguenay pour cette annonce.

Mme Laflamme est détentrice d’une maîtrise en administration des affaires de l’UQAM. Elle a présidé plusieurs conseils d’administration, dont celui de Centraide Saguenay-Lac-Saint-Jean durant 11 ans.

Une élection complémentaire doit avoir lieu dans la circonscription de Chicoutimi en raison de la démission de la ministre caquiste Andrée Laforest en septembre. Mme Laforest brigue actuellement la mairie de Saguenay.

Le gouvernement a six mois suivant le départ d’un député pour déclencher une partielle. Le chef péquiste a demandé qu’elle soit lancée «immédiatement après la campagne municipale» qui se termine le 2 novembre.

Les autres partis n’ont pas encore annoncé leur candidat pour cette élection.

L’agrégateur de sondages Qc125 place le PQ en première place avec 55 % des intentions de vote dans Chicoutimi. La CAQ se retrouve en deuxième place, loin derrière, avec 23 %.

Rappelons que le PQ a gagné les trois dernières élections partielles dans Jean-Talon, Terrebonne et Arthabaska.

Caquiste depuis 2018, la circonscription de Chicoutimi était auparavant un château fort péquiste. Le PQ y a régné sans interruption entre 1973 et 2018, notamment avec les députés Marc-André Bédard et son fils Stéphane Bédard. Avant cela, le comté était détenu par l’Union nationale.

Le coût d’une élection partielle est estimé à 800 000 $, indique Élections Québec.

Le prochain député de Chicoutimi devra rapidement retourner faire du porte-à-porte pour tenter de conserver son siège, car les prochaines élections générales auront lieu en octobre 2026.

Thomas Laberge, La Presse Canadienne