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Pénuries en santé: Ford ne s'engage pas à abroger la loi qui plafonne les salaires

durée 12h01
3 août 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

STRATFORD, ONT. — Le premier ministre Doug Ford assure qu'il fait tout pour ajouter plus de travailleurs de la santé dans le système, mais il ne s'engage pas à abroger la loi qui plafonne les salaires dans la fonction publique — ou même d'augmenter la «prime de rétention» offerte aux infirmières.

Les services d'urgence de plusieurs hôpitaux de l'Ontario ont été contraints cet été de fermer pendant des heures, parfois des jours, en raison d'une pénurie de personnel.

Des associations d'infirmières, des dirigeants d'hôpitaux, des professionnels de la santé et des défenseurs du réseau public estiment que de nombreux employés, épuisés par plus de deux ans de pandémie — et s'estimant mal payés —, ont décidé de partir.

Plusieurs infirmières estiment que leur profession a été dévalorisée par l'adoption, en 2019, de la «loi 124», qui a plafonné à 1 % par année, pendant trois ans, les augmentations de salaire des employés du secteur public en Ontario.

En conférence de presse mercredi, M. Ford a souligné que les dispositions de cette loi viennent à échéance et ne s'appliqueront pas lors des prochaines négociations des conventions collectives. Mais le premier ministre n'a toujours pas précisé s'il abrogerait ce plafonnement des augmentations de salaire. Il a simplement rappelé que son gouvernement avait offert aux infirmières une prime de 5000 $.

Lorsqu'on lui a demandé s'il s'engagerait à augmenter le salaire des infirmières, M. Ford a déclaré que la prime visait à les «remercier» pour leur travail. Il a assuré que personne ne pense plus que lui au monde des infirmières et des autres travailleurs de la santé.

La Presse Canadienne