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Prix à l'épicerie: Champagne considère de recourir à un front commun du G7

durée 15h34
19 septembre 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

OTTAWA — Le ministre fédéral de l'Innovation, François-Philippe Champagne, jongle avec l'idée de recourir à un front commun du G7 afin de «stabiliser» les prix des aliments vendus dans les supermarchés.

«S'il faut une initiative du G7 de le faire ensemble pour avoir des résultats concrets, c’est ce qu’on va faire», a-t-il dit mardi en mêlée de presse, au lendemain de sa rencontre avec les grands patrons des cinq plus grandes chaînes d'épicerie au Canada.

Lundi, le ministre avait semblé plus vague quant à une possible collaboration internationale sur cet enjeu.

«Peut-être qu’éventuellement on devra avoir une collaboration internationale pour (...) faire pression sur ces géants-là de l’alimentation qui poussent des prix plus élevés», avait-il soutenu.

Il a mentionné mardi avoir déjà amorcé des discussions avec ses homologues en France et en Angleterre.

Mais avant d'en venir à former un front commun du G7, le gouvernement du Canada espère d'abord que les cinq grandes chaînes d'épicerie dont il a rencontré les dirigeants fourniront un plan individuel concret d'ici à l'Action de grâce.

Les PDG venus lundi à Ottawa se sont engagés «formellement», selon M. Champagne, à appuyer Ottawa dans ses «efforts pour stabiliser les prix».

Le Conseil canadien du commerce de détail a reproché au gouvernement de Justin Trudeau de n'avoir convoqué, dans un premier temps, que les épiciers sans inclure les «les transformateurs, les producteurs (...) ainsi que d’autres entreprises pertinentes de la chaîne d’approvisionnement».

Depuis, M. Champagne a promis aux grandes chaînes comme Metro et Costco d'également convoquer prochainement des manufacturiers comme Nestlé et PepsiCo.

«Et, en plus, ce que je leur ai dit, c’est que j’allais le faire non seulement avec les PDG canadiens, mais (...) si ça, ça ne fonctionne pas, on va aller vers les conseils d’administration de ces sociétés-là à l’étranger», a ajouté le ministre.

Jeudi dernier, le gouvernement Trudeau a aussi signalé qu'il comptait modifier la Loi sur la concurrence en supprimant notamment un mécanisme qui permet aux entreprises de défendre des fusions anticoncurrentielles.

Émilie Bergeron, La Presse Canadienne