Quatrième jour d'avis d'ébullition à Boucherville et Saint-Bruno-de-Montarville

MONTRÉAL — Un avis d’ébullition continue d’affecter près de 70 000 résidants de la Rive-Sud de Montréal, lundi, pour une quatrième journée consécutive. 

L’eau doit être préalablement bouillie à gros bouillons pendant une minute avant d’être consommée dans les municipalités de Boucherville et de Saint-Bruno-de-Montarville, en Montérégie. 

L’avis a été publié vendredi lorsque la présence de la bactérie E. coli dans le réseau d’aqueduc a été détectée. 

Les arrondissements de Saint-Hubert et du Vieux-Longueuil, à Longueuil, étaient alors touchés eux aussi, mais l’avis d’ébullition a été levé dimanche soir dans ces secteurs. 

Les trois municipalités s’approvisionnent en eau potable auprès de l'usine Louise-Gravel, située à Longueuil, mais elles sont chacune responsables des analyses effectuées dans leurs propres réseaux.

La directrice des communications de la Ville de Boucherville, Julie Lavigne, indique que les résultats des analyses reçus dimanche n’ont révélé aucune contamination de l’eau potable de la ville, mais qu’une deuxième série d’analyses négatives — dont les résultats sont attendus lundi — est nécessaire avant que l’avis puisse être levé. 

Sa ville n’a pas été en mesure d’analyser son eau ou d’envoyer des échantillons à un laboratoire aussi rapidement que Longueuil, qui a levé son avis dimanche soir, ajoute-t-elle. 

À Saint-Bruno-de-Montarville, la Ville indique sur son site web être elle aussi en attente des résultats d’une deuxième série d’échantillons avant de pouvoir lever son avis d’ébullition. 

«Selon le Règlement québécois sur la qualité de l’eau potable (RQEP) du gouvernement du Québec, pour lever un avis d’ébullition d’eau, l’analyse des échantillons prélevés doit démontrer une conformité aux normes bactériologiques durant deux échantillonnages séparés de moins de 72 heures», peut-on lire. 

Les résultats sont également attendus lundi à Saint-Bruno-de-Montarville.

La Presse Canadienne