Québec débloque une aide d'urgence de 750 000 $ pour le Collège des Hauts-Sommets

QUÉBEC — Menacé de fermeture, le Collège des Hauts-Sommets à Saint-Tite-des-Caps bénéficiera finalement d'une aide de 750 000 $ du gouvernement du Québec.

C'est la députée caquiste de Charlevoix—Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa, qui en a fait l'annonce lors d'une conférence de presse au collège, lundi après-midi.

Le Collège des Hauts-Sommets est un pensionnat privé qui dessert une centaine d'élèves à besoins particuliers. Toutefois, il n'a toujours pas le statut d'école spécialisée qui lui garantirait un financement pérenne.  

L'établissement a récemment alerté le gouvernement que sans aide d'urgence, il allait devoir cesser ses activités à la fin mars, au beau milieu de l'année scolaire.

La semaine dernière, le premier ministre François Legault a accepté d'aider l'école, après avoir été interpellé par deux ex-premiers ministres, Philippe Couillard et Pauline Marois.

Ils ont signé, de concert avec plus de 30 personnalités publiques, une lettre ouverte dans laquelle ils pressent Québec de soutenir la mission du Collège des Hauts-Sommets.

«Il faut que la mission se poursuive, et c'est très difficile quand il n'y a pas de prévisibilité de financement», a affirmé M. Couillard dans une entrevue accordée au Devoir.

L'aide d'urgence annoncée lundi permettra de «poursuivre les analyses en vue de trouver une solution à long terme pour sortir le collège de sa précarité», indique le gouvernement dans un communiqué. 

«Le Collège des Hauts Sommets est un établissement unique qui répond à un besoin important», a déclaré pour sa part Mme Bourassa. 

«Des élèves de tout le Québec qui vivent avec de grandes difficultés d'apprentissage y trouvent un accompagnement personnalisé et un milieu de vie qui leur permettent de persévérer dans leurs études.

«Je suis soulagée de savoir que cette école de notre région pourra continuer de remplir sa mission», a-t-elle ajouté. La somme allouée permettra au collège de poursuivre ses activités jusqu'en juin.

Caroline Plante, La Presse Canadienne