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Remaniement ministériel: le député caquiste Stéphane Sainte-Croix se dit «déçu»

durée 10h29
15 septembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

QUÉBEC — Des fissures continuent d'apparaître dans les rangs caquistes depuis le remaniement ministériel. Le député de Gaspé, Stéphane Sainte-Croix, s’est dit «déçu» qu’aucun élu de sa région n’ait été nommé ministre.

«Je suis déçu pour la Gaspésie, je suis déçu pour nos citoyens et citoyennes, parce que j'estime que cette région-là mérite d'être autour de la table du Conseil exécutif», a-t-il affirmé à l’émission radiophonique «Plein phare» sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première, vendredi.

Lors du remaniement ministériel de la semaine dernière, c’est la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, qui a hérité de la responsabilité de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

En plus de M. Sainte-Croix l’autre députée caquiste de la région est Catherine Blouin (Bonaventure). La circonscription des Îles-de-la-Madeleine, quant à elle, est représentée par le péquiste Joël Arseneau.

«Dans le contexte où il y a une bonne représentation caquiste sur l'ensemble du territoire gaspésien, je suis d'avis que ça aurait été un moment important, un moment stratégique pour nommer un ministre titulaire responsable de la Gaspésie. Ceci dit, ce n'est pas arrivé», a ajouté Stéphane Sainte-Croix.

Malgré tout, le député de Gaspé n’entend pas claquer la porte de son parti. «Pour l'heure, on se rallie et on se relève les manches et on va collaborer», a-t-il affirmé.

Les propos de M. Sainte-Croix font écho aux doléances exprimées par son collègue d’Abitibi-Est, Pierre Dufour.

Avant le remaniement ministériel, M. Dufour a laissé entendre qu’il pourrait démissionner si François Legault ne nommait pas un élu de la région de l’Abitibi-Témiscamingue comme ministre.

Le premier ministre n’a vraisemblement pas du tout apprécié: il a expulsé Pierre Dufour du caucus et s’est attribué lui-même le titre de ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue.

Des élus qui se sont fait expulser du conseil des ministres ont aussi exprimé publiquement leur mécontentement.

François Bonnardel, qui a été ministre des Transports, puis ministre de la Sécurité publique, s'est dit «extrêmement déçu de la tournure des événements».

La semaine dernière, celle qui était jusqu’à tout récemment ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, a dit que sa «confiance envers le premier ministre et son équipe rapprochée est ébranlée en ce moment».

Thomas Laberge, La Presse Canadienne