SAAQclic fonctionne dans la plupart des cas, soutient un haut dirigeant


Temps de lecture :
2 minutes
Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — La plateforme transactionnelle SAAQclic, qui a connu d'importants ratés lors de son lancement en 2023, fonctionne désormais «dans la majorité des cas», a défendu un dirigeant de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ).
Devant la commission Gallant, mercredi matin, le vice-président aux finances et de l’administration de la SAAQ, Martin Simard, a fait un plaidoyer en faveur du nouveau système informatique. Des millions de personnes ont pu être servies grâce à la plateforme, a-t-il souligné.
«Je ne vous dis pas que vous ne pourriez pas me sortir des cas unitaires de clients pour lesquels actuellement on a encore des problèmes. Mais la plateforme a fonctionné dans la grande majorité des cas», a affirmé M. Simard.
Il ne nie pas non plus que les déboires de SAAQclic lors de ses débuts ont entraîné une perte de confiance dans la population, comme le lui a rappelé le commissaire Denis Gallant.
«J'en suis parfaitement conscient. Par contre, on a réparé la très grande majorité des choses», a rétorqué le haut dirigeant de la société d'État.
Les déboires de la plateforme transactionnelle en février 2023 avaient provoqué de longues files d'attente devant les succursales de la SAAQ, alors que, dans les semaines précédentes, les services avaient été limités afin de convertir des milliards de données.
«Actuellement, la solution fonctionne, les assises sont en place. (...) On a encore des problèmes, mais on n'est plus pantoute à la même place qu'on était au début de 2023», a ajouté M. Simard.
Le dirigeant a ouvert, mercredi, la troisième journée des audiences de la commission enquêtant sur les ratés de la transformation technologique de la SAAQ.
Selon lui, il était nécessaire pour l'organisme public de procéder à un tel virage en raison de la croissance constante du parc automobile et de la clientèle.
«Sans nouvelles technologies, on devrait les servir en personne ces gens-là et à long terme, ça ne serait pas viable. Ça ne deviendrait pas viable financièrement. On avait avantage à investir dans nos technologies», a-t-il soutenu.
M. Simard a aussi évoqué un enjeu de désuétude des anciens systèmes pour expliquer l'objectif d'entreprendre une transformation technologique.
Frédéric Lacroix-Couture, La Presse Canadienne