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Sondage: les mines et les gouvernements n'en font pas assez pour l’environnement

durée 10h40
2 août 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

MONTRÉAL — Une majorité de Québécois croit que l’industrie minière et les gouvernements n'en font pas assez pour protéger l’environnement et une très large proportion estime que la Fonderie Horne, en Abitibi, devrait respecter les mêmes normes qu'ailleurs au Québec, selon un sondage Léger commandé par la Coalition Pour que le Québec ait meilleure mine.

Selon le sondage réalisé du 11 au 18 juillet 2022 auprès de 995 répondants, 68 % sont d'avis que l’industrie minière «engendre des impacts négatifs importants sur l’environnement» et 79 % soutiennent qu’il faut prioriser la santé et l’environnement avant l’économie, «même si cela signifie que certains projets miniers devront cesser leurs opérations».

De plus, 80 % des répondants croient que «les gouvernements doivent prioriser la réutilisation et le recyclage des minéraux avant d’exploiter davantage de mines», et 54 % pensent que «réduire l’extraction minière est nécessaire pour lutter contre les changements climatiques».

Contre les mines dans les zones récréotouristiques

À l'heure où une vingtaine de municipalités en Outaouais se mobilisent et font campagne contre l’exploration minière du graphite, en raison notamment de l'impact des mines sur l’industrie récréotouristique de la région, le sondage Léger révèle que 76 % des Québécois sont d'avis que tout projet minier devrait être interdit dans «des zones touristiques ou de villégiature».

Également, la quasi-totalité des répondants, soit 89 %, croit qu'il devrait être interdit de rejeter des «déchets miniers dans tout lac, rivière ou milieu écologique sensible».

La Fonderie Horne doit respecter les règles

Quatre-vingt-un pour cent des répondants affirment que la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda devrait respecter les mêmes normes d’émissions d’arsenic et d’autres métaux que partout ailleurs au Québec. 

La fonderie, propriété de Glencore, rejette actuellement dans l’air jusqu’à 100 nanogrammes d’arsenic par mètre cube, soit 33 fois plus que la norme québécoise, qui est de 3 ng/m3.

Stéphane Blais, La Presse Canadienne