Un conseil scolaire a reçu une demande de rançon après le vol de données d'élèves

TORONTO — Le plus grand conseil scolaire du Canada affirme avoir reçu une demande de rançon pour le vol de données concernant des élèves en décembre dernier, même si l’entreprise à l’origine du logiciel concerné a versé une rançon dans l’espoir de récupérer ces informations.

Le Conseil scolaire du district de Toronto (TDSB) indique dans une lettre aux parents et aux tuteurs avoir récemment appris que les données n’avaient pas été détruites et qu’un «acteur malveillant» a exigé une rançon.

PowerSchool, l’entreprise de logiciels établie aux États-Unis qui fournit le système d’information sur les élèves aux écoles d’Amérique du Nord, confirme avoir versé une rançon après la brèche de décembre 2024, dans l’espoir d’empêcher la divulgation publique des données volées.

La société d'informatique a déjà informé les conseils scolaires de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse, de l'Ontario, de l'Alberta et d'ailleurs qu'une fuite de données avait eu lieu entre le 22 et le 28 décembre.

Le type de données volées varie selon le conseil scolaire et, dans le cas du TDSB, il peut s'agir des dates de naissance, des adresses, des numéros de carte santé, des coordonnées d'urgence et de certaines informations médicales des élèves stockées depuis septembre 2017.

PowerSchool affirme être consciente que certains districts scolaires reçoivent maintenant des demandes de rançon et a signalé l'incident aux forces de l'ordre au Canada et aux États-Unis.

La Presse Canadienne