Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Un Québécois écope cinq ans pour avoir tenté de renverser le gouvernement haïtien

durée 16h25
1 octobre 2025
La Presse Canadienne, 2025
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2025

MONTRÉAL — Un Québécois reconnu coupable d'avoir tenté de fomenter une révolution armée pour renverser le gouvernement haïtien a écopé d’une peine de cinq ans de prison, mercredi.

Gérald Nicolas a été condamné au palais de justice de Québec par le juge Louis Dionne de la Cour supérieure.

En mars, Nicolas avait été reconnu coupable par un jury des trois chefs d'accusation qui pesaient contre lui à la suite d'une enquête menée par la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Le Service des poursuites pénales du Canada rapporte que Nicolas a quitté le Canada en 2020 et 2021 pour faciliter une activité terroriste contre le gouvernement haïtien de l'ancien président Jovenel Moïse.

Lors du procès, il avait été révélé qu'il s'était rendu en République dominicaine et en Haïti pour recruter des collaborateurs, se procurer des armes à feu et louer un terrain près de la frontière haïtienne afin d'y établir une base d'opérations.

L’homme de 54 ans originaire de Lévis avait été accusé en 2022 d'avoir quitté le Canada pour faciliter une activité terroriste, facilité une activité terroriste et fourni des biens à des fins terroristes.

Les deux premiers chefs d'accusation étaient passibles d'une peine maximale de 14 ans, tandis que le troisième était passible d'une peine maximale de 10 ans.

Au moment de l’arrestation de Nicolas en novembre 2022, la GRC avait clairement indiqué que l'affaire n'était pas liée à l'assassinat de Jovenel Moïse, survenu en juillet 2021 dans sa résidence privée près de la capitale haïtienne, Port-au-Prince.

George Dolhai, directeur des poursuites publiques, a déclaré mercredi dans un communiqué que cette affaire mettait en évidence un complot visant à nuire à la stabilité d'un gouvernement étranger et que toute personne recourant à de tels actes, que ce soit au Canada ou à l'étranger, serait traduite en justice.

Sidhartha Banerjee, La Presse Canadienne