Ferme Grover : la passion de l'horticulture depuis 70 ans
Plus importante productrice de poinsettias au Québec, la Ferme Grover se veut le rendez-vous incontournable de la saison.
En affaires depuis 70 ans, c’est véritablement sous l’égide de ses propriétaires actuels, Jean-Claude Grover et Édith Frigon, que l’entreprise prend son expansion au milieu des années 90, et oriente ses activités vers l’horticulture alors qu’auparavant elle était surtout reconnue pour ses produits maraîchers.
Au cours des 10 dernières années, la Ferme Grover a considérablement développé ses installations tant et si bien qu’aujourd’hui elle occupe un espace de 445 300 pieds carrés, une augmentation de superficie de près de 25 % en une décennie.
Les poinsettias ont encore et toujours la cote au Québec. «On a toujours ce mythe que c’est une plante qui plaît à un certain public alors que c’est tout le contraire. On a des clients de tous âges qui s’en procurent», dit Joëlle Grover, fille des propriétaires.
De l’enracinement en juin à la plantation en pot en août, c’est quelque 225 000 poinsettias qui sont produits annuellement par la Ferme Grover. «On dessert les Loblaw, Costco et Provigo du Québec en plus de nombreux centres de jardin de la province.»
La plante emblème de Noël vient en différentes déclinaisons, rouge, blanc, rose, merlot, <I>marble<I> et la tendance la plus récente : <I>Ice punch<I>.
On pourrait croire que les mois de novembre et décembre sont les plus occupés de l’année pour la Ferme Grover, mais la tâche sera encore plus importante au retour des Fêtes puisque l’étape de la production des annuelles s’enclenchera.
Avenir
Les prochaines années en seront de consolidation pour la Ferme Grover. «On a beaucoup développé depuis 2003, maintenant il faut voir à maintenir et renforcer notre présence sur le marché québécois et chez nos voisins ontariens.»
Une chose est cependant assurée, c’est que la compagnie demeurera dans le giron familial. Les cinq enfants, Guillaume, Odile, Joëlle, Martin et Tom travaillent pour l’entreprise. Les deux premiers y oeuvrent à temps plein, tandis que les trois autres y consacrent plusieurs heures en plus d’être encore aux études.
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