Loblaw s'entend avec ses employés à Laval

Par Agence QMI
Après avoir menacé de fermer ses centres de distribution en sol québécois, l'épicier Loblaw s'entend avec les employés de l'entrepôt de Laval, a appris la chaîne Argent.
Après avoir menacé de fermer ses centres de distribution en sol québécois, l'épicier Loblaw s'entend avec les employés de l'entrepôt de Laval, a appris Argent.
L'entreprise confirme la nouvelle par courrier électronique, mais elle se fait peu bavarde sur les détails.
«Les Compagnies Loblaw limitée confirme, indique le courriel, qu'une entente de principe est intervenue dans les négociations avec le syndicat représentant les collègues du centre de distribution de Laval, soit le local 501 du syndicat des Travailleuses et travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC).»
Loblaw ajoute que «comme il est prévu qu'elle sera soumise au vote des membres du syndicat lors d'une assemblée générale qui se tiendra le dimanche 24 février prochain, nous ne pouvons fournir plus de détails pour l'instant.»
Si les détails de l'entente ne sont pas connus, la menace de fermeture qui planait sur 1200 employés au Québec était déjà de notoriété publique en octobre.
Un représentant syndical faisait état par courrier électronique du risque de voir les activités transférées à Cornwall, à moins de parvenir à une entente.
La convention collective lavalloise s'est terminée en septembre dernier. La conciliation a été demandée par le syndicat en novembre.
Les menaces de fermeture ne sont pas nouvelles dans le processus de négociation, alors que Loblaw resserre les boulons dans sa structure. Les travailleurs des entrepôts de Boucherville et Saint-Laurent ont vécu une situation similaire en 2011.
Un centre de distribution a déjà été fermé, soit celui de Québec. Environ 400 emplois ont disparu.
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