Novus : la science et l’art de l’éclairage

Par Claude-André Mayrand
Depuis bientôt 40 ans, Novus Lighting se démarque discrètement dans l’industrie de l’éclairage architectural. Et la plus vieille entreprise privée en éclairage au pays n’entend pas changer ses façons de faire.
Stations de métro Cartier et de la Concorde, Casino de Montréal, pavillon du lac aux Castors sur le Mont-Royal, musées, Novus Lighting illumine notre entourage un peu partout dans la région métropolitaine.
Novus produit et développe des produits d’éclairage pour permettre d’atteindre le plein potentiel visuel des projets auxquels l’entreprise contribue.
Née en 1976, l’entreprise a eu à traverser des changements de modes et de changements de technologies.
«Nous avons des bonnes connaissances des principes d’éclairage, ce qui a facilité l’adaptation aux changements, explique l’architecte de Novus, Fabrice Pellegrino.
En faisant de la recherche, en connaissant nos produits et ce que l’on veut éclairer, on reste au goût du jour. Le défi réside dans la bonne intégration de nos recherches.»
La production de A à Z, de la recherche à la conception, se fait dans leurs bureaux du quartier Pont-Viau.
L’ampleur du projet va déterminer le temps de conception requis.
«Nous avions récemment une salle de conférence comme projet, qui peut prendre deux à trois jours pour arriver à une implantation, alors qu’un hôpital peut nous demander quelques semaines, explique le président et fondateur, Ary Alavanthian.
Certains projets, comme un projet en construction, peut prendre jusqu’à 36 mois d’implication.
Désir d’innovation
«Les compétiteurs utilisent souvent des métaux en feuille ou coulés pour certaines pièces mécaniques ou structurales, explique M. Pellegrino.
Novus a développé une fabrication basée sur des extrusions et des profilés d’aluminium assemblés, ce qui permet des boîtiers conducteurs très rigides et plus légers.»
C’est dans sa création que Novus se démarque.
«Nous ne faisons pas de copie, confie M. Alavanthian. Nous sommes bien sûr inspirés par quelque chose, mais nous voulons toujours surprendre les architectes qui font appel à nous pour des projets.»
Les gouvernements accordent d’ailleurs des budgets de recherche sous forme de crédit d’impôt à l’entreprise.
«Nous nous fixons des objectifs de recherche à chaque année pour tel ou tel type de problème, question de toujours devenir plus spécialisés dans le domaine de l’éclairage», ajoute Fabrice Pellegrino.
Le choix de fonctionner en PME
Novus aurait pu, en presque 40 ans d’existence, prendre de l’expansion et devenir une industrie à part entière. Mais l’entreprise a fait le choix de la qualité et de l’efficacité.
«Notre petitesse est un atout. Si nous étions une grosse <I>business</I>, nous ne pourrions pas prendre des décisions rapidement ou se retourner advenant un changement. Et nous pouvons rester indépendants de notre clientèle», avoue Ary Alavanthian, qui a choisi une localisation à Laval pour pouvoir bénéficier des talents de toute la couronne nord, incluant Montréal, sans que personne ne doive traverser deux ponts pour se rendre à Novus.
«Plus tu grossis, plus tout le reste grossit, comme le nombre de compétiteurs et les problèmes, ajoute-t-il. J’ai vu des entreprises apparaître et disparaître comme des météores parce qu’elles voulaient grossir trop vite. Ça ne m’intéressait pas.»
Pour les années à venir, Novus veut surtout préparer la relève, en gardant la touche Novus, c'est-à-dire en se basant sur les marchés, la technologie et la recherche.
«L’architecture et l’éclairage changent et nous voulons rester à l’affût des nouveaux effets et des signatures différentes pour répondre aux besoins des architectes», conclut M. Pellegrino.
Novus |
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Secteur d’activité |
Design et fabrication d’éclairage architectural |
Fondation |
1976 |
Ville |
Laval |
Territoire d’affaires |
Amérique du Nord |
Nombre d’employés |
26 |
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