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Coop Taxi Laval aurait usé de «scabs»

durée 14h07
31 janvier 2014
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Par Ghislain Plourde
LAVAL - 

En conflit de travail avec sa vingtaine de répartiteurs, téléphonistes et préposés au transport, Coop Taxi Laval aurait utilisé des briseurs de grève, selon les Métallos.

L’unité syndicale a fait appel à un enquêteur du ministère du Travail qui s’est présenté chez l’employeur le 18 janvier dernier, a appris L’Écho de Laval.

Selon le syndicat, les preuves sont irréfutables. «Des commis de bureau remplissaient bien d’autres tâches que celles qui leur étaient assignées comme répondre au téléphone. Ça montre bien à quel point cet employeur se moque des lois québécoises, que ce soit au sujet des travailleurs de remplacement ou au sujet des clauses orphelines qui désavantagent les nouveaux travailleurs», fait valoir la représentante syndicale des Métallos, Silvy Vaudry.

Toujours selon le regroupement des travailleurs, les représentants de l'employeur ont reconnu lors de l'enquête que des chauffeurs et d'autres personnes effectuaient à partir de leur domicile du travail normalement accompli par les répartiteurs en grève.

Les Métallos vont présenter, sous peu, une ordonnance provisoire devant la Commission des relations du travail (CRT) afin de faire cesser les manœuvres patronales. La CRT sera également invitée à se pencher sur les conclusions du rapport du ministère du Travail.

Négociations

Entre-temps, les grévistes et la direction de Coop Taxi Laval se retrouveront devant le conciliateur mardi prochain 4 février. Les discussions se poursuivent, mais rien n’indique, pour l’instant, qu’un terrain d’entente sera trouvé.

De l’avis de la déléguée syndicale, la partie patronale refuserait de respecter les salaires prévus dans la dernière convention collective. «Quand l'employeur aime quelqu'un, il lui donne une augmentation, mais s'il ne l'aime pas, il ne lui en donne pas. Donc, nous avons des gens qui gagnent 19 $ de l'heure, 15 $ de l'heure et 11 $ de l'heure pour le même travail.»

De plus, il y a un litige sur la question de l’augmentation salariale annuelle. «On demande 2 %, on nous en offre 1,5 %. Il faudra trouver un compromis, c’est sûr», a conclu Silvy Vaudry.

 

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