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La Cité de la Biotech accueille un nouveau laboratoire

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30 janvier 2014
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Par Christopher Nardi

La Cité de la Biotech et le Centre québécois d'innovation en biotechnologie (CQIB) accueilleront les nouvelles installations des Laboratoires BNK, qui se spécialisent en analyses sanguines ultras spécialisées.

Ainsi, la compagnie de six employés offrira plusieurs tests qui n’étaient pas disponibles au Québec auparavant. Cela permettra à ses clients d’économiser d’importantes sommes tout en recevant les résultats plus rapidement.

«Lorsqu’un médecin nous donne une requête à faire, on est en mesure de faire la très grande majorité des analyses qu’il pourrait prescrire, explique Christian Kamel, cofondateur et vice-président, développement des affaires, chez Laboratoires BNK.

Notre clientèle cible est autant la communauté médicale et la recherche clinique, qui est bien implantée ici à Laval et qui a des besoins plus spécialisés.»

L’entreprise offrira donc, par exemple, un test utilisé par les gastro-entérologues pour détecter le peptide vasoactif intestinal (VIP), qui n’est pas présentement disponible au Québec.

«En l’offrant à proximité, on peut faire le test beaucoup plus rapidement et à moindre coût», a conclu M. Kamel.

L’implantation de la compagnie a nécessité un investissement de près de 1 M$ de plusieurs acteurs, dont 100 000 $ du Centre local de développement (CLD) de Laval.

Garder l’expertise au Québec

M. Kamel et le Dr Gilles Brisson, les deux fondateurs de l’entreprise, ne sont pas des néophytes du domaine pharmaceutique. Les deux hommes avaient cumulé plus de 20 ans d’expérience entre-deux avant d’être les victimes de coupes chez une autre entreprise, Anapharm, en 2012.

Depuis, ils ont déclaré qu’ils voulaient relancer une industrie qu’ils ont décrite comme étant «en mille morceaux» au Québec.

Pour eux, Laboratoires BNK est une première étape vers cet objectif. En ouvrant ce laboratoire, le vice-président dit qu’il «essaye de récupérer notre expertise.»

«On ne va pas relancer l’ensemble de l’industrie [à nous seuls], mais on va essayer de contribuer pour pouvoir garder au moins l’expertise qui nous concerne ici.»

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