Les camps de jour pourraient être menacés
Par Ghislain Plourde
Les camps de jour municipaux pourraient être perturbés, l’été prochain, si les négociations entre les salariés et la Ville n’enregistrent pas de progrès significatifs.
Le président du Syndicat des travailleurs et travailleuses en loisirs de la Ville de Laval (STTLVL), Martin Collerette, ne veut pas évoquer ce scénario à ce stade-ci, bien qu’il admette cependant que les 10 jours de grève en banque pourraient être utilisés à cette période.
«On a une volonté d’avancer dans les discussions, mais ce que l’on ressent, en ce moment, c’est que l’employeur n’est pas en mode règlement. On ne veut pas brusquer les choses, toutefois il faudrait nous démontrer qu’on est intéressés à trouver un terrain d’entente», a-t-il déclaré à L’Écho de Laval.
Les membres du STTLVL se font voir de plus en plus afin de mettre une certaine pression sur la Ville. Ils ont d’ailleurs tenu une activité syndicale au début avril. Il n’y a pas que la question salariale au cœur des préoccupations des employés, divers aspects normatifs font aussi partie des requêtes.
L'accès à un programme d'aide, la flexibilité dans la formation pré-saison et l'équité salariale pour les étudiantes et les étudiants figurent également parmi les demandes syndicales.
Les travailleurs de la STTLVL-CSN sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2011. Ils sont 900 salariés, à 75 % saisonniers, œuvrant dans les camps de jour, les parcs, les centres communautaires, les arénas et piscines de la Ville.
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