Québecor cède ses magasins Archambault à Renaud-Bray
Grosse transaction dans le domaine culturel, alors que Québecor a annoncé, ce mardi 19 mai, la vente du Groupe Archambault à son compétiteur Renaud-Bray.
Cette transaction, dont le montant n’a pas été divulgué, comprend les 14 magasins Archambault, le portail archambault.ca, ainsi que la librairie de langue anglaise Paragraphe.
L’accord est assujetti à l’approbation du Bureau de la concurrence. D’ici à ce que la décision des autorités règlementaires soit connue, Québecor poursuivra les opérations des magasins Archambault.
«Le secteur de la vente au détail a dû relever d’importants défis en raison de l’évolution des technologies et de l’apparition des plateformes numériques, des bouleversements qui ont provoqué un changement des habitudes chez les consommateurs. Aujourd’hui, la concurrence ne se retrouve plus de l’autre côté de la rue chez le détaillant, mais provient de grands joueurs internationaux», a déclaré, par voie de communiqué, le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Dion.
«Par conséquent, nous sommes heureux que cette transaction permette de conserver les activités de vente au détail d’Archambault aux mains d’une entreprise québécoise. Renaud-Bray a su faire sa place pour développer le marché de la culture francophone et offrir des produits de qualité aux gens d’ici», a-t-il ajouté.
Si l’entente obtient l’aval du Bureau de la concurrence, des fermetures de succursales pourraient avoir lieu, là où les deux bannières possèdent des succursales.
Sur l’île Jésus, Archambault possède deux adresses, l’une sur le boulevard Le Corbusier et une seconde dans le dans le Méga Centre Sainte-Dorothée. Renaud-Bray, de son côté, compte une boutique dans le Carrefour Laval et une autre dans le Centre Laval.
Pas consulté
Par ailleurs, l'actionnaire de contrôle de Québecor et nouveau chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, soutient avoir appris la transaction mardi en matinée, lors de la publication du communiqué de presse.
Néanmoins, il est demeuré vague sur le rôle joué dans cette transaction indiquant que "certains dossiers étaient en suspens", sans préciser lesquels, lorsqu'il a quitté son poste en avril 2014.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.