Renée Martel : libre, passionnée et bientôt guérie

Par Sandra Godin\Agence QMI
Du haut de ses 60 ans de carrière, et trois ans après la fin de la tournée «L’Héritage», Renée Martel revient avec son nouveau spectacle «Une femme libre», rétrospective de sa riche carrière.
La première médiatique avait lieu samedi, à la salle André-Mathieu.
D’entrée de jeu, elle a partagé avec son public les bonnes nouvelles concernant son état de santé. La chanteuse de 65 ans suivait des traitements de chimiothérapie préventifs.
«Mon médecin m’a dit il y a quelques jours : c’est terminé la chimio, a-t-elle annoncé. Ça fait six jours que c’est terminé et je suis très contente. Je vais savoir à la fin du mois d’août si la guérison est confirmée. Mais ça va bien et je suis vraiment contente.»
Son plus récent album, au même titre que le spectacle, lui a permis de rafler le Félix pour l’album country de l’année, au dernier gala de l’ADISQ. Un Félix hommage pour souligner l’ensemble de sa carrière lui a été décerné lors de cette même soirée.
Mais Renée Martel n’a qu’effleuré le répertoire de l’album «Une femme libre», en chantant la pièce titre ainsi que «À toi belle», dont la musique est signée Paul Daraîche.
La grande dame du country québécois est entrée sur scène sur les airs de «C’est mon histoire», le regard pétillant, avec le mandat de raconter son histoire en musique.
Rétrospection
Entourée de ses quatre musiciens, la chanteuse se devait d’offrir à ses fidèles admirateurs les succès qui ont fait d’elle une légende du country. L’artiste avait donc concocté un long medley de ses incontournables, tels «Viens changer ma vie», «Prends ma main», «Si on pouvait recommencer» et «Darling».
Renée Martel tenait aussi à chanter le fruit des précieuses collaborations qu’elle a eu au fil des ans avec de nombreux artistes, dont Richard Desjardins, qui lui a offert la pièce «Cœur de cristal».
L’artiste ne pouvait pas non plus passer à côté des «Cowgirl doré», «Je vais à Londres» et «Liverpool», gardant les classiques «J’ai un amour qui ne veut pas mourir» et «Nos jeux d’enfants» pour la toute fin.
Duo avec Annie Blanchard
En première partie, la chanteuse Annie Blanchard s’est assurée de réchauffer la foule, l’invitant à voyager dans son monde folk country, avec son charmant accent acadien.
L’artiste a présenté quelques pièces de son troisième album en préparation, sans oublier sa «chanson porte-bonheur», «Évangéline». «Je vais pouvoir travailler sur du nouveau matériel, en faisait de la scène en même temps, a-t-elle expliqué. C’est le meilleur monde pour moi». Sa prestation lui a valu une ovation.
Plus tard dans le spectacle, elle est montée sur la scène pour une seconde fois, unissant sa voix à celle de Renée Martel pour un magnifique medley acoustique de pièces country francophones, dont «Mille après mille», «Quand le soleil dit bonjour» et «À ma mère». Un des beaux moments de la soirée.
La tournée «Une femme libre» s’arrêtera entre autres à St-Jérôme (8 mars), Brossard (22 mars), Drummondville (28 mars), Gatineau (6 avril), Terrebonne (7 avril) et Jonquière (16 mai).
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