«Odysseo» dresse son immense chapiteau

Par Christopher Nardi & Agence QMI
Après avoir parcouru l’Amérique pendant deux ans, l’imposante troupe de Cavalia et ses 67 chevaux sont de retour à Laval avec une aventure équestre différente de celle présentée ici en 2011, mais qui s’annonce tout aussi émouvante et audacieuse.
Les présentations commenceront le 14 mai à l’angle de l’autoroute 15 et du boulevard du Souvenir.
«Nous avons modifié le spectacle au cours de notre visite dans les six villes américaines, a indiqué le grand patron de Cavalia, Normand Latourelle. Il a été modifié, retravaillé, resserré. Il est arrivé à maturité. Mais les gens retrouveront notre signature, celle de l’amour entre les hommes et les chevaux.»
Les médias avaient été invités lundi à découvrir l’ampleur de la construction d’un spectacle comme «Odysseo». Des tracteurs à chenilles façonnaient, au milieu de l’immense chapiteau, équivalant à deux édifices de trois étages.
Il y a à peine deux semaines, 120 semi-remorques partaient de Los Angeles, où chevaux, cavaliers, acrobates et musiciens étaient en spectacle depuis février. Trois cents travailleurs se relaient 24 heures par jour pour monter la scène.
Grâce à la technologie des images de très haute résolution, «Odysseo» recrée l’illusion d’être transporté au cœur de paysages sans fin. «La technologie est là pour servir le contenu,» a expliqué M. Latourelle.
Lors de son passage chez nos voisins du Sud, le président et fondateur de Cavalia a porté une attention particulière aux critiques américaines. «Les critiques ont été dithyrambiques, a-t-il soutenu. Nous sommes vraiment très fiers de revenir ici avec un grand bagage de succès.»
Le succès de Cavalia a été repris par le maire de Laval, Alexandre Duplessis, qui a rappelé les retombées économiques et touristiques «intéressantes» de ce spectacle pour la région.
Art équestre et technologie
Ce qui démarque Cavalia de tout autre spectacle, selon le grand patron, est le mariage réussi entre l’art équestre et la haute technologie.
Plusieurs défis ont été relevés par les créateurs de «Odysséo», tel que concevoir le plus grand chapiteau de tournée au monde, créer le plus grand espace scénique et présenter le plus grand nombre de chevaux sur une même scène. Rajoutons à cela le défi de remplir une scène entière avec 300 000 litres d’eau en moins de trois minutes pour la grande finale.
«Monter "Odysséo", ce n’est pas monter un petit décor au Théâtre Saint-Denis», a conclu M. Latourelle.
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