Dominic et Martin prennent un virage de folie
Par Christopher Nardi
LAVAL – Le duo humoristique Dominic et Martin entameront, cet été, une tournée afin de présenter leur quatrième spectacle en carrière, «Fou». Un sujet de spectacle qui représente un peu tous les Québécois, selon les humoristes.
Avec «Fou», le duo espère explorer la petite folie de tous au quotidien. Ainsi, lors du spectacle, ils toucheront une multitude de sujets qu’ils décrivent comme fous, tels que la rage au volant, la séduction et l’hypersexualisation.
«Dans «Fou», on veut vraiment explorer la folie sous tous ses angles, a expliqué Martin Cloutier. Il y a des choses et des moments qui nous rendent fous momentanément, par exemple la rage au volant. Qu’est-ce qui fait qu’une personne complètement posée et normalement calme va vraiment sauter les plombs en voiture?»
Son collègue, lui, croit également que tous ont la folie au fin fond d’eux-mêmes, suffit de pouvoir le découvrir. Pour ce faire, les deux larrons n’hésiteront pas à raconter certaines de leurs folies lors du spectacle, une tâche embarrassante, mais révélatrice (et très drôle).
«Nous avons tous des petites folies du quotidien, dit Dominic Sillon. C’est sûr qu’il a fallu qu’on s’ouvre nous aussi à raconter certaines folies, mais c’est certain que certaines personnes vont se retrouver en écoutant le spectacle.»
La folie chez les humoristes
Abordant «sérieusement» le sujet pour une première fois, ce n’est tout de même pas rare que le duo se fasse traiter de fous.
«L’idée du spectacle part du fait que de se faire traiter de fou lorsqu’on est humoriste est un des plus beaux compliments qu’on puisse nous faire, a indiqué Martin. Lorsque quelqu’un apprécie ce qu’on fait, ils nous regardent et nous disent presque toujours qu’on est fous.»
Passionnés d’humour depuis la formation de leur duo, il y a 20 ans déjà, les deux amis croient également que la passion mène elle aussi à la folie.
«Moi, quand je me lève à 3 h 45 pour aller jouer au golf le matin, quelqu’un qui n’aime pas le golf me dira toujours que je suis fou, dit Martin Cloutier. On devait alors parler des passions qui nous motivent et qui peuvent facilement nous faire passer pour des fous.»
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.