Laval veut charmer les artisans du 7e art

Par Ghislain Plourde
La plus récente édition du Quebec Film SourceBook, le répertoire annuel de l’industrie du film et de la télévision du Québec, compte un nouvel acteur puisque pour la toute première fois, Laval figure comme site potentiel de tournage.
C’est de concert avec le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ) que le pôle Récréotourisme de Laval Technopole a effectué du travail de repérage afin d’identifier de potentiels lieux de tournage à travers l’île Jésus.
«Nous avons une variété et une diversité d’environnements à offrir autant dans l’espace public que privé. Que ce soit de la nature ou de l’urbain, nous avons plusieurs sites spécifiques. Nous faisons, depuis quelques années, ces opérations de localisation, mais c’est la première fois que nous nous retrouvons dans cet inventaire destiné à l’industrie du cinéma et de la télévision», indique Martine-Andrée Racine, directrice du pôle Récréotourisme de Laval Technopole.
Le tournage de quelques séquences du film White House Down au Club de golf UFO, à l’automne 2012, a été un facteur déterminant pour intégrer la Ville à l’intérieur de ce bottin dédié aux productions étrangères.
«Montréal manquait d’endroits en hauteur et en grandeur pour la tournage de ces scènes. C’est à ce moment qu’ils nous ont approchés et que l’on a évoqué la possibilité de tourner à l’intérieur du Club de golf UFO. On a réalisé que nous avions plusieurs emplacements, autant commerciaux que privés, capables d’accueillir ces équipes.»
D’ailleurs, à l’intérieur du recueil de 289 pages, on y retrouve une page entière parlant du tournage de la méga-production américaine mettant en vedette Channing Tatum et Jamie Foxx. Quant aux vertus complètes de Laval, elles y sont, également, présentées à l’intérieur du répertoire.
La directrice du pôle Récréotourisme chez Laval Technopole croit que cette inscription au Quebec Film SourceBook amènera des retombées pour la Ville.
«Qui sait si, un jour, en développant cette filière-là, on n’attira pas davantage de productions et d’entreprises oeuvrant dans le domaine telles des compagnies de post-production?», conclut Martine-Andrée Racine.
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