Délais supplémentaires pour la sentence de Trute

Par Cédérick Caron
Plutôt que de rendre sa sentence dans le dossier de Torsten Trute, la juge Dominique Larochelle a rouvert une partie des représentations sur sentence vendredi au palais de justice de Laval.
C’est une confusion sur l’interprétation d’une demande de la défense qui est à l’origine du report de la peine.
Au fait que M. Trute demandait qu’une partie du temps d’incarcération préventive compte en triple, la juge et la Couronne n’avaient pas compris que la défense voulait que les neuf mois de prison en Italie de l’accusé soient inclus dans l'équation.
C’est en s’échangeant de la jurisprudence au cours de la dernière semaine que les partis se sont rendu compte de l’imbroglio.
Pour sa part, Me George Calaritis, en défense, croyait avoir été clair.
Condition de détention
La poursuite représentée par Me Marie-Ève Moore a contre-interrogé M. Trute sur ses conditions de détention Italie. Ce dernier a parlé, entre autres, de confinement en cellule pendant de longues heures, de douche sans eau chaude, ainsi que de froid et d’humidité.
Me Moore a par contre fait ressortir qu’en contestant son extradition vers le Canada, M. Trute a contribué à allonger son temps de détention dans la prison de Livorno.
M. Trute a été reconnu coupable d’avoir été la tête d’un réseau organisé d’importation de pseudoéphédrine et de cocaïne, de fabrication et de trafic de comprimés de méthamphétamine et de vente de cigarettes de contrebande. Le Manitobain d’origine allemande était arrivé à Laval depuis un peu plus d’un an lorsque la Gendarmerie royale du Canada a perquisitionné son bureau de boulevard Leman.
La juge Larochelle devrait prononcer sa sentence le 3 mai prochain.
Torsten Trute risque la déportation vers son pays d’origine, l’Allemagne.
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