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Procès d'Adèle Sorella : étendues avec soins

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2 mai 2013
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Par Valérie Gonthier\Agence QMI
LAVAL - 

Les deux fillettes allongées à moins de deux pouces l’une de l’autre, les bras le long de leur corps : la position soignée des cadavres d’Amanda et Sabrina De Vito a étonné la première policière arrivée sur les lieux du crime.

 

«Ce n’est pas une position normale. Elles ont l’air d’avoir été déposées là et non de s’être écroulées au sol», a affirmé Valérie Daunais lors de son témoignage mercredi au procès d’Adèle Sorella, accusée du meurtre prémédité de ses filles de huit et neuf ans, tuées le 31 mars 2009 à Laval.

Dès leur arrivée sur les lieux du drame, la policière et sa collègue ont tenté des manœuvres de réanimation, en vain. Les petites victimes n’avaient pas de pouls, leurs corps étaient froids et rigides. Sur place, trois membres de la famille étaient présents, soit la grand-mère et deux oncles des enfants.

«Ils semblaient très stressés, mais calmes en même temps. Un calme étrange», a souligné la policière.

Un des proches des victimes a ensuite averti les policiers que la mère des enfants manquait à l’appel. Sorella a finalement été retrouvée quelques heures plus tard, victime d’une sortie de route.

Chambre hyperbare

Peu après son intervention auprès des jeunes filles, un objet a attiré l’attention de l’agente Daunais dans la cuisine : une bouteille contenant un liquide brunâtre.

«J’ai trouvé ça bizarre, parce que les deux victimes avaient des sécrétions près de la bouche, de la même couleur que ce liquide», a-t-elle expliqué.

D’ailleurs, un technicien en scène de crime a dit plus tôt cette semaine qu’il avait saisi cette bouteille, croyant «qu’elle pourrait être liée aux décès».

En début de semaine, la Couronne a affirmé qu’elle était incapable de déterminer la cause exacte du décès des jeunes filles. Mais une des pistes fouillées par la police concerne la chambre hyperbare retrouvée dans la maison.

Une expertise a été faite sur cet appareil qui administre de l’oxygène sous pression, a expliqué hier la policière Manon Sauvageau qui travaille à l’identité judiciaire. C’est elle qui a assisté le chimiste et les biologistes lors des analyses de l’appareil. La chambre hyperbare servait à traiter les problèmes d’arthrite juvénile de la jeune Sabrina.

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