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Procès d’Adèle Sorella: la vérité cachée aux deux filles

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7 mai 2013
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Par Valérie Gonthier\Agence QMI
LAVAL - 

Les proches de Sabrina et Amanda De Vito n’ont pas dit aux enfants les raisons de l’absence de leur père. Les deux fillettes d’Adèle Sorella ignoraient que leur père était un mafieux en cavale, recherché au terme d’une des plus importantes opérations policières de la décennie.

 

Les proches des enfants leur ont caché la vérité sur les raisons de la disparition soudaine de Giuseppe De Vito à l’automne 2006. Et au moment de leur mort, le 31 mars 2009, elles n’en savaient toujours rien.

«Adèle et moi, on disait toujours qu’il travaillait loin et qu’il ne pouvait pas rentrer», a raconté Teresa Di Cesare, la mère d’Adèle Sorella, accusée du meurtre prémédité de ses deux filles.

Lors de l’assassinat de Sabrina et Amanda De Vito, âgées de huit et neuf ans, le père des enfants était en fuite depuis presque trois ans. Leur mère, Adèle Sorella, est devenue suicidaire par la suite. Le départ de De Vito a aussi grandement affecté les enfants, surtout Amanda, la plus vieille des sœurs.

«Elle pensait toujours à son père. Elle lui écrivait même des lettres, les mettait dans des bouteilles et souhaitait que les petits oiseaux viennent les chercher pour lui amener. C’était l’imagination d’une petite fille», a raconté Mme Di Cesare, la grand-mère des fillettes.

Selon elle, la jeune Amanda dormait mal la nuit, se réveillant et se promenant dans la maison.

«Elle cherchait probablement son père», a laissé tomber la femme.

La dernière fois que Mme Di Cesare a vu Giuseppe De Vito remonte à octobre 2006, soit juste avant qu’il ne disparaisse.

À sa connaissance, ni Adèle Sorella, ni ses enfants n’ont revu l’homme après qu’il eut pris la poudre d’escampette. Lorsque Me Maria Albanese de la Couronne a demandé à Mme Di Cesare quelle relation les jeunes filles avaient avec leur père durant sa cavale, la témoin s’est impatientée.

«Quelle relation elles pouvaient avoir? Leur père n’existait pas», a-t-elle dit, sèchement.

Malgré tout, les petites parlaient constamment de leur père.

«C’était des enfants. Elles ne pouvaient pas, d’une minute à l’autre, ne pas parler d’une personne qui les a mis au monde», a laissé tomber la grand-mère des victimes.

Lundi, la Couronne a noté certaines contradictions entre le témoignage qu’a rendu Teresa Di Cesare et ce qu’elle a raconté aux enquêteurs peu après la tragédie ainsi que lors de la préparation du procès.

«Ma tête ne fonctionne pas. Depuis que j’ai vu les enfants... parfois, même mon nom, je ne m’en souviens pas», a-t-elle dit.

Le témoignage de la grand-mère des fillettes doit se poursuivre mardi.

Giuseppe De Vito, qui purge une longue sentence, devrait se présenter à la barre des témoins dans les prochaines semaines.

 

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