Corps repêché à Duvernay : identification difficile

Par Claude-André Mayrand
Le corps découvert par des employés d’entretien d’Hydro-Québec au barrage de la centrale Rivière-des-Prairies le 4 mai dernier n’a toujours pas été identifié par les autorités.
«Il faut comprendre que le corps a été découvert dans le compartiment numéro 4, qui n’avait pas été nettoyé depuis près de trois ans, explique Nathalie Lorrain, porte-parole de la police de Laval. Tout ce qui en restait était des ossements, et l’état du squelette rend l’identification difficile.»On tentera de recueillir de la moelle osseuse pour tenter d’identifier l’ADN.
«Il est possible que le corps ne soit jamais identifié. Une chose est certaine, ça prendra du temps», conclut Mme Lorrain.
Geneviève Guilbault, responsable des communications au Bureau du coroner, explique que l’état du cadavre va compliquer l’identification.
«Dans des cas comme ceux-là, on essaie d’identifier les cadavres avec des détails anatomiques, comme des tatouages, des traces de chirurgie, la présence d’un pacemaker. L’état du corps repêché, en décomposition avancée, nous empêche de procéder par l’étude anatomique.»
L’étude biologique de la moelle, des dents ou des cheveux, sera employée dans ce cas-ci.
«Toutefois, ce n’est pas tout le monde qui est fiché pour son ADN», ajoute-t-elle.
En dernier recours, le Bureau du coroner fera appel à des anthropologues judiciaires.
Mme Guilbault estime à quelques semaines le temps requis pour terminer l’identification, d’autant plus que le coroner responsable du dossier revient de vacances le 24 mai.
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